L’utilisation des espèces indigènes et endémiques, était jusqu’à présent majoritairement faite dans un objectif de restauration écologique ou de production de bois. 30 000 à 40 000 plants d’espèces endémiques et indigènes sont replantés en forêt en moyenne par an par l’ONF, en dehors des gros projets.[1] 

De récentes filières, telles que l’horticulture (répondant aux appels d’offres urbains privilégiant les espèces indigènes à plus de 90%), la filière des plantes médicinales, la filière vanille et les projets d’aménagements agroécologiques des parcelles agricoles, intègrent de plus en plus des espèces natives dans les paysages. Cette diversification des applications entraîne une augmentation significative de la demande en semences et plants d’espèces ligneuses indigènes. 

Pour favoriser l’accès à des plants tracés pour ces diverses filières et projets futurs, l’annuaire présenté ci-dessous répertorie les horticulteurs spécialisés dans la production de plantes natives de La Réunion, organisés selon 4 grandes zones géographiques (est, ouest, sud et nord). 

En effet, certaines espèces sont spécifiques à un type de milieu (sol, climat, exposition…), tandis que d’autres, réparties spatialement, peuvent acquérir de nouvelles caractéristiques (forme des feuilles, couleurs…) et s’adapter aux conditions environnementales spécifiques à chaque zone géographique. 

Afin de garantir la survie et le développement optimal des plants, il est essentiel de favoriser la proximité géographique entre l’origine des plants et la zone de plantation. Cela permet de ne pas perturber le processus naturel d’adaptation.