ARMEFLHOR
1, Chemin de l’Irfa, Bassin Martin – 97410 Saint-Pierre – La Réunion
Tél : 0262 96 22 60

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Pollinisation sous serre grâce à l’abeille domestique : de nouveaux protocoles à l’essai

L’utilisation de l’abeille domestique comme insecte pollinisateur des cultures sous abri se heurte à divers problèmes que l’Armeflhor s’efforce de résoudre, dans le cadre d’un programme d’essais qui se prolongera jusqu’en 2024.

 

Suite de l’arrivée récente de plusieurs ravageurs sur l’île, la pression sanitaire est de plus en forte sur les cultures végétales de La Réunion. En réponse à cette pression, l’introduction de techniques de prophylaxie est de plus en plus courante dans les itinéraires culturaux et de nombreux producteurs basculent sur des modèles de culture sous abris.

Cependant, la pollinisation de certaines cultures comme celles de la famille des cucurbitacées ou encore de la fraise est strictement dépendante des pollinisateurs. Bien qu’un insecte pollinisateur, la mouche charbon (Xylocopa fenestrata), soit déjà élevée et efficace pour la pollinisation sous serre à La Réunion, elle n’est pas un pollinisateur adapté à toutes les cultures.

De nombreux agriculteurs sollicitent donc les apiculteurs proposant un service de pollinisation. L’abeille domestique supportant difficilement le confinement strict des serres, les ruches sont placées proches des serres qui sont alors ouvertes pour permettre aux abeilles de rentrer pour butiner. Cependant, outre le fait que cette méthode présente l’inconvénient de rompre le confinement de la culture obtenu grâce aux filets insect-proofs, les professionnels rapportent qu’à certaines périodes, les abeilles privilégient aux cultures maraîchères, la flore indigène/endémique ou les espèces très mellifères environnantes. Ils notent également que des abeilles se rassemblent en grappes contre le haut de la paroi des serres en pignon et meurent, ce qui entraine l’affaiblissement de la ruche voire son effondrement.

A travers une série d’essais qui s’échelonnent entre 2021 et 2024, l’Armeflhor évalue des méthodes de pollinisation, adaptées aussi bien aux cultures courtes comme les cucurbitacées qu’aux cultures longues comme les fruits de la passion ou la fraise, compatibles avec un haut niveau de prophylaxie. Avec ces essais qui portent exclusivement sur l’abeille domestique de La Réunion (Apis mellifera unicolor), l’objectif recherché est à la fois de maintenir la prophylaxie, la qualité de la pollinisation tout au long de l’année et d’empêcher l’affaiblissement des colonies d’abeilles.

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